Les anatomies

 

« Tout le travail de Cehes est un bâti savant de cruauté et de beauté, à son comble dans le marbre et le bronze, car parvenu à la subtile vérité de l’insupportable… Splendeur des charpentes osseuses délivrées du nombre où s’empalent bustes d’Aphrodite et se déchirent les  corolles des sexes écartelés. Morsures d’un art sans ombre et sans remord, à la recherche des origines de la culture… »
PAULE GAUTHIER.Extraits de la revue CIMAISE n°146.1980
 
« Et puis fermons les yeux non par peur, mais pour trouver dans notre mémoire d’illustres répondants de l’histoire de l’art aux œuvres de Cehes. Voici le célèbre « Transi » de Ligier Richier qui offre à Dieu, le cœur arraché de sa poitrine ;l es « Vanités » de Valdès Léal ; les squelettes de Domenico Fiorentino ; les ossements plantés sur les plages de Tanguy…. »
PIERRE MAZARS.LE FIGARO.1980
 
« Des marbres hallucinants de vérité… Un ensemble impressionnant. »
PIERRE CABANNE.LE MATIN DE PARIS.1980
 
« …Ici le stade de la dérision est dépassé. La rage d’un total dépouillement s’acharne sur ces morceaux choisi de l’humaine dépouille… »
JEAN-MARIE DUNOYER.LE MONDE.1980
 
« …C’est d’une autre expérience humaine que se nourrit Claude Cehes, celle-là même dont le Cebés de Claudel témoigne : dégoût d’un monde plat, sentiment de solitude devant l’autre toujours moins atteignable, angoisse face à la fragilité des choses… »
JEAN-LUC CHALUMEAU.Revue OPUS n°85.1982
 
« Une foule d’allusions accapare la pierre taillée avec volupté, lisse et sans pesanteur. Et c’est alors que les fantasmes jouent à saute-mouton entre les lèvres du marbre. C’est nouveau et tellement peu exploité que cela surprend, déroute… »
JEAN-MARIE TASSET. LE FIGARO.1982